Dans l’esprit, gilets jaunes et société civile partagent un même constat et poursuivent un même objectif.
Cependant, la société civile désapprouve catégoriquement la forme, qu’il s’agisse de la violence, des saccages ou des blocages de services, de commerces et de routes qui pénalisent les citoyens et les commerçants de manière aussi injuste que contre-productive.
Toutefois, la génération spontanée de ce mouvement ne peut que trouver écho chez nous qui nous battons pour une réforme profonde du pays.
Le ras le bol fiscal touche toutes les couches de la population. Le fait que la pression fiscale soit la plus élevée en Europe pour une qualité des services publics et de la protection sociale qui ne sont même pas les plus performants démontre l’inaptitude de l’ensemble des dirigeants politiques à assumer les mandats qui leurs sont confiés dans l’intérêt du pays.
Le mouvement des gilets jaunes est donc parfaitement compréhensible et a une signification : la pression fiscale, quelle qu’elle soit, ne peut plus, ne doit plus augmenter. Elle doit diminuer, et s’accompagner de mesures radicales de diminution de la dépense publique pour rendre cette diminution possible.
Les politiques de tous bords doivent enfin faire preuve de courage et prendre les mesures qui s’imposent, faute de quoi ils vont avoir du mal à se présenter devant les électeurs.
En conclusion, nous soutenons le mouvement et appelons à sa poursuite tant que le gouvernement n’apportera pas les réponses indispensables à la prise en compte des sujets clés qui nous concerne aujourd’hui et concerneront nos enfants demain, c’est-à-dire aussi bien le risque de fin du monde que les problèmes de fin de mois, le long terme et le court terme.
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