Le bilan de la politique menée au cours de ce quinquennat en matière de Justice s’annonce indigent. Les actes du président n’ont qu’insuffisamment suivi les promesses du candidat et la Justice demeure rongée par des maux anciensqui se sont encore aggravés ces dernières années : lenteur, paupérisation, idéologie et imprévisibilité.
Si les chiffres de la criminalité 2020 sont très différents et traduisent même une baisse généralisée, il convient pour autant de ne pas se laisser duper. Ceci s’explique en effet par l’ampleur des mesures prises pour endiguer la crise sanitaire. Les deux confinements et autres mesures de restrictions ont évidemment rendu pléthorique la commission de nombreuses infractions (violences extra-familiales ou cambriolages lors des confinements notamment).
La baisse de la criminalité du printemps a d’ailleurs été contrebalancée dès l’été par une très forte hausse estivale, supérieure à celle des années précédentes. La publication en janvier 2021 par le ministère de l’Intérieur de chiffres se voulant rassurants sur l’année 20203, ne masque guère non plus la préoccupation exprimée par de nombreux acteurs de la Justice.
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